Abordons l'histoire de Charlotte, aïeule de l'auteur, qui a trouvé la mort en 1853 lors de la naissance de son treizième enfant, dans un lieu connu sous le nom de Canvas Town, une zone aujourd'hui correspondant à South Melbourne, notoire pour sa surpopulation et sa boue. L'exploration de son histoire a suscité chez l'auteur des sentiments de tristesse et de colère.
Les émotions qui accompagnent la recherche historique
Une récente étude a montré qu'une majorité de passionnés d'histoire familiale, soit deux tiers, ont été sujets à des émotions négatives fortes, tels que des sentiments de tristesse ou d'exaspération lors de leurs investigations. Par contre, une quasi-totalité des sondés ont également exprimé avoir ressenti des émotions positives intenses, comme du bonheur ou de la fierté.
Enquête auprès des historiens amateurs
En 2019, une enquête a été mise en place par Doreen Rosenthal et l'auteur pour interroger 775 historiens de famille amateurs australiens, dans le but d'explorer leurs motivations. Les résultats ont révélé que ce sont majoritairement des femmes âgées, qui assument souvent le rôle de “gardienne de la famille”.
Les déclencheurs d’émotions négatives
Il est indéniable qu'un certain nombre de facteurs peuvent engendrer des détresses dans ces recherches historiques. Les cinq causes de peine les plus fréquentes sont des ancêtres dont le comportement est jugé répréhensible, des ancêtres qui ont subi des traitements cruels, des histoires mélancoliques, d'être trahi par d'autres membres de la famille ou encore de tomber sur des dilemmes moraux.
Des résultats bénéfiques malgré tout
Il est néanmoins intéressant de noter que ces sentiments de détresse peuvent en réalité conduire à des résolutions positives et propices à l'épanouissement personnel.
Soutien pour les personnes affectées
Les thérapeutes et psychologues ont un rôle à jouer dans ces situations en développant des stratégies d'aide et d'accompagnement pour les personnes troublées par leurs découvertes généalogiques. De même, les fournisseurs de produits de recherche généalogique, y compris ceux qui proposent des tests ADN, pourraient contribuer à informer leurs clients des risques de détresse potentielle associés à l'utilisation de leurs produits.
Si la mise en place d'avertissements peut sembler excessive, la proposition de listes de ressources d'aide pour ceux qui se sentent déboussolés ou perturbés par leurs découvertes pourrait se révéler particulièrement utile.