¡Descubrimiento aterrador! Elefantes misteriosamente muertos en Zimbabwe

En août 2020, une mystérieuse série de morts d'éléphants a été mise au jour au Zimbabwe, initiée par la découverte du vétérinaire spécialisé dans la faune, Chris Foggin. Il s'avère que le nombre de fatalités ne s'est pas arrêté là. Le lendemain, d'autres éléphants étaient retrouvés morts, amenant le nombre total à cinq.

Éléments intrigants et nombre croissant de morts

Le nombre de victimes n'a cessé de croître et en novembre, 35 éléphants africains étaient morts non loin de la frontière avec le Botswana. Cette région avait déjà été témoin de la mort de plus de 350 éléphants quelques mois auparavant. Détail marquant, les éléphants n'étaient pas morts de causes communes comme le braconnage, la famine ou l'anthrax.

En septembre 2020, les autorités du Botswana ont attribué la mort massive d'éléphants à une toxine cyanobactérienne non spécifiée présente dans l'eau. Trois ans plus tard, un autre facteur est venu s'ajouter à la liste des coupables potentiels. Une bactérie nommée Pasteurella, similaire à celle appelée Bisgaard taxon 45, a été identifiée comme responsable des 35 morts d'éléphants au Zimbabwe.

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Des symptômes inquiétants

En examinant les échantillons de tissu récoltés, Foggin a constaté que plusieurs organes des éléphants morts présentaient des vaisseaux sanguins éclatés. Un signe qui l'a amené à suspecter une septicémie hémorragique. Des échantillons de tissus cérébraux, hépatiques et spléniques d'un éléphant en particulier contenaient une forte croissance de bactéries Pasteurella similaires à Bisgaard taxon 45.

Ce diagnostic de septicémie bactérienne s'ajoute à une liste déjà longue de dangers pour la conservation des éléphants. Des menaces qui incluent des maladies comme la tuberculose, l'anthrax et d'autres types d'empoisonnement malveillant.

Des facteurs environnementaux

Onze éléphants sont morts en 24 heures sur une zone d'environ 50 kilomètres carrés. Cette épidémie est survenue après deux saisons de pluies insuffisantes, la région étant en proie à la sécheresse. La chaleur et la sécheresse pourraient avoir activé la bactérie, normalement inoffensive chez d'autres animaux.

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En 2015, une espèce de Pasteurella avait causé la mort d'environ 200 000 antilopes au Kazakhstan central lors d'une vague de chaleur. Le stress du braconnage et une année 2019 particulièrement sèche pourraient expliquer les décès au Botswana.

Des questions sans réponse

Beaucoup d'interrogations demeurent à propos de Bisgaard taxon 45 et de cet épisode de mortalité au Zimbabwe en 2020. Cela dit, la Victoria Falls Wildlife Trust est maintenant en mesure de tester la présence de Pasteurella Bisgaard taxon 45. L'organisation entend ainsi poursuivre ses recherches sur la bactérie chez les éléphants et les grands carnivores.

La découverte de la septicémie comme cause de mortalité soudaine représente une avancée importante pour les vétérinaires et les spécialistes de la conservation de la faune. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Nature Communications.

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